dimanche 5 juillet 2015

KUROKO NO BASKET

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Nous voilà réunis pour pour parler de cet incroyable animé qu'est Kuroko no basket et qui, durant trois années consécutives, nous a skotchés derrière nos écrans par des matchs haletants et de supers personnages ! 

   Mais qu'est-ce que c'est exactement que cette curieuse petite bête ? Il s'agit d'un manga de Tadatoshi Fujimki, édité entre 2008 et 2014. Je n'ai pas lu le manga, mais il semblerait que l'animé respecte lé déroulé de l'histoire (mais je n'ai pas eu l'occasion de comparer).   

   Mais sinon, de quoi s'agit-il ? Comme son titre l'indique, cet animé est centré sur un sport : le basket. Je ne suis pas du tout animé sport en règle générale (exception faite pour Haikyuu et Kuroko) et, de plus, je n'y connais strictement rien en basket ! Alors je n'étais pas partie du tout pour aimer cette histoire. Et pourtant, pendant trois ans, j'ai suivi la petite équipe de Seirin à travers ces moult péripéties. La question est alors, pourquoi ? Hé bien, nous allons tâcher de lé découvrir !

   Kuroko no basket est l'histoire de Kuroko Testuya, un lycéen qui vient d'intégrer le lycée de Seirin. Il rejoint aussitôt l'équipe de basket, mais personne ne le prend au sérieux à cause de son allure chétive et de son manque flagrant de présence (et de talent). Il se dit pourtant issu du collège de Teiko, très célèbre pour avoir abrité entre ces murs la Génération des Miracles, une équipe au talent incommensurable. Ce que tous ignorent encore, c'est que le talent de Kuroko ne se révèle jamais en pleine lumière… 

   Ce que j'adore avec cet animé, c'est qu'on est accroché dès le départ. La captatio benevolentiae s'opère très vite. J'adore re-regarder les premiers épisodes, pour voir comment ont évolué les personnages, si l'atmosphère est différente, si la voie prise est surprenant… Et voir l'épisode un de la saison un est toujours un plaisir jouissif car nous, on sait et on attend avec impatience que les autres personnages réalisent à quel point Kuroko est spécial.  

   Donc, un très bon point de départ. Puis on avance dans l'intrigue. De fil en aiguille, on découvre les personnages, leur passé, leurs motivations. Si le schéma scénaristique n'a aucune originalité (les mangas de sport suivent en grande, très grande majorité ledit schéma, parce que, d'une, l'histoire en est prolongée et, de deux, ça rajouté de la tension). Mais le fait que la génération soit présentée comme des boss à abattre jusqu'au niveau final avec The Big Boss Akashi Seijuro rajoute vraiment quelque chose. On a vraiment l'impression d'évoluer à travers les étapes et les difficultés.
    De plus, tous les personnages, adversaires et alliés, sont étudiés et rendus incroyablement attachants (enfin presque tous), ce qui fait qu'on peut trouver des fans du manga soutenant une autre équipe que celle de Seirin.  

    L'animation est excellente, le dessin est bon, je n'ai rien à redire de la musique, les seiyus font un incroyable travail (en même temps, il y a Hiroshi Kamiya dans l'équipe, alors…). La tension est au rendez-vous à chaque match et malgré sa structure répétitive, le manga n'est pas ennuyant. Il y a bien des moments où on a envie de souffler, parce qu'on se doute de la fin (mais on y revient toujours). Y'a-t-il donc un reproche à faire à ce manga ? Hé bien, puisque je pose la question, vous devez vous doutez que… oui. 

   Dès le départ, Kuroko no basket se pose comme un manga de sport qui n'est pas réaliste. Navrés, messieurs, dames, mais jamais vous ne parviendrez à faire tomber les gens juste en leur jetant un regard (à moins que vous ne soyez très effrayant…). Mais, par moment, ce côté pratiquement surnaturel était tellement accentué qu'on perdait le côté sport. On avait parfois l'impression que ça versait dans la magie. C'est pourquoi la finale Seirin-Rakuzan était à la fois incroyable… et qu'elle prêtait à sourire. Quand j'ai vu le Direct drive zone, j'ai ouvert de grands yeux et je me suis dis “…Hein ? Ah bon ?”. L'histoire des portes m'a aussi fait rire, parce c'est parfaitement le genre de thématique qu'on pourrait retrouver dans des mangas plus “sérieux” où les personnages se lancent dans des quêtes spirituels. 

   Bref, Kuroko no basket est un très bon manga et, jusqu'alors, un des deux seuls mangas de sport auquel j'ai accroché. L'histoire a un très bon rythme, de très bons personnages à la fois fouillés et attachants et un dessin agréable. Par deux fois, j'ai du m'arrêter en cours de route, des pauses qui pouvaient faire quelques semaines ou un ou deux mois, ce qui est très peu quand on voit le nombre d'épisodes. Si vous ne connaissez pas ce manga, il faut aller le voir ! Que vous aimiez le basket ou que vous soyez un néophyte, vous trouverez votre bonheur. 

   Et si vous voulez prolonger le moment, je ne peux que vous conseillez les épisodes 271 et 272 de Gintama qui reprend le personnage de Kuroko. J'ai bien ri et j'ai vraiment aimé retrouver le seiyu de Kuroko pour une dernière partie… de jeu de la cannette ! 

Marine Lafontaine   

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