samedi 9 juillet 2016

LE MEILLEUR DES MONDES

Bien le bonjour, tout le monde ! 

    Me voilà revenue dans le Nord après un mois de stage aux éditions de l'Harmattan. Chaque matin et chaque soir, je prenais le métro afin de me rendre sur mon lieu de travail, ce qui me faisait à peu près deux heures de route par jour. Autant dire que j'avais un peu de temps devant moi pour lire. Et c'est ce que j'ai fais ! 

   Dans le métro, je me suis mise à dévorer Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, publié par Pocket. Et je me suis pris une de ces claques… !

   Ce livre est un des romans d'anticipation dystopique les plus célèbres au monde. Et bon sang, on comprend très vite pourquoi. Je n'ai pas encore lu l'essai de Huxley où il revenait sur son roman, mais il va vraiment falloir que je le fasse. 

   Alors, de quoi cela parle-t-il ? Il s'agit de notre monde, mais plongé dans un fonctionnement totalement différent. L'histoire nous introduit dans cet univers particulier en nous faisant visiter « Centre d'incubation et de conditionnement de Londres-Central » où sont créés tous les nouveaux nés. Chaque embryon est conditionné pour appartenir à une classe et y être parfaitement heureux. Car, cela, c'est la règle absolue de ce monde : tout le monde doit y être parfaitement heureux. 

   Nous partons donc à la découverte de ce monde aux côtés de Bernard, un Alpha plus, et Lénina qui doit être une Bêta plus si mes souvenirs sont exacts. Si la jeune femme est fondue dans son univers, ce n'est pas le cas de notre héros qui ne trouve pas sa place dans la société. Un jour, il emmène Lénina voir une réserve de “sauvages”, des êtres humains qui n'ont pas été conditionnés et qui sont donc parqués dans des lieux clos. Et là commence leur chute… 

   Ce roman m'a mis véritablement mal à l'aise. Le monde décrit est à la fois fabuleux et terrifiant. Les êtres humains ne possèdent aucun libre arbitre et le savent parfaitement. Ils sont créés par les hommes pour être satisfaits de leur condition et ne jamais chercher à dépasser leur statut. Même leur métier est déterminé à l'avance (certains Gammas ont une peau renforcée pour pouvoir travailler près de fours…). 

   Les personnages sont également gavés comme des oies de soma, une drogue qui les déconnecte complètement de la réalité. Nous n'avons pas le point de vue des classes inférieures (car elles sont incapables de véritablement penser), mais nous avons celui de John, un “sauvage” aux idées très proches de celles du lecteur et qui s'indigne de ce monde artificiel et stérile. 

   Personnellement, ce bouquin m'a terrifiée. Je sais que c'est tentant de vendre sa liberté contre le bonheur, mais peut-on appeler cela vivre ? Les personnages ne sont rien d'autres que des pantins qui vivent selon des préceptes qu'on leur a inculqué durant leur sommeil. Et la fin… La fin est un coup de marteau en plein front. Elle vous assomme et vous laisse pantois. Je n'ai pas été capable d'ouvrir un nouveau livre pendant un moment après ça car j'avais besoin de temps pour digérer l'histoire de Huxley. 

   Un livre à découvrir, pour résumer. Une réflexion absolument incroyable et un coup de pied qui réveille. Vous ne regretterez pas ce plongeon.

   Si cela vous intéresse, aussi, ce roman a inspiré un manga absolument génial (un de mes préférés) qui vous remuera corps et âme avant de vous mettre la claque finale au dernier épisode : Shinsekai Yori. A découvrir !

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !

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Marine Lafontaine
   

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