dimanche 5 février 2017

OSOMATSU-KUN

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, nous nous aventurons du côté d'un classique du genre comique au Japon. Hé oui, nous nous penchons sur le cas de l'œuvre absolument mythique de celui qui est considéré comme le maître de l'humour (paix à son âme) dans le pays du soleil levant : Fujio Akatsuka.



   Ce manga connaît une longue, longue histoire. En effet, sa première publication date de avril 1962 et s'acheva en 1969. Entre deux, il recevra le Prix Shōgakukan en 1964 et connaîtra une adaptation en animé en 1966. Chemin faisant, il sera adapté une nouvelle fois en 1988 par le studio Pierrot. Le manga et ces deux premières adaptations portent toutes trois le nom de Osomatsu-kun. Deux premières ? Hé oui, car le manga sera encore une fois mis au goût du jour avec un troisième animé en 2015, animé intitulé Osomatsu-san (ou Mister Osomatsu en anglais).

   Donc, vous pouvez voir qu'on a réellement affaire à une œuvre qui a traversé le temps (55 ans, quand même !) et qui, aujourd'hui, a un nombre de fans absolument délirant et grâce à l'animé de 2015 qui a su parfaitement s'adapter au public d'aujourd'hui.

   Mais sinon, que raconte cette œuvre ? Hé bien, pas grand chose en réalité. C'est juste l'histoire des aventures mouvementées des sextuplets Matsuno, Osomatsu, Karamatsu, Choromatsu, Ichimatsu, Jyushimatsu et Todomatsu. Rien de plus ? Non, rien de plus. Et c'est justement pour cela qu'on peut absolument tout imaginer !


   C'est une œuvre comique, alors Fujio Akatsuka n'a pas hésité à repousser les frontières du réel jusqu'à parfois tomber dans l'absurde complet. Je peux difficilement de parler du manga car je n'en ai lu qu'un chapitre (celui sur Tougou, je vous en reparlerai par la suite). Quelques épisodes de l'animé de 1966 sont disponibles également (sur YouTube, notamment). Ils sont entièrement en noir et blanc et les gags sont vraiment… gros, absurdes, ridicules, drôles, quoi.

   Par contre, en ce qui concerne l'animé de 1988… Là, on va pouvoir développer !

   Commençons par 1988. Je crois qu'il est possible de quasiment en visualiser l'intégralité (86 épisodes) pour le peu qu'on ait des connaissances en espagnol et en anglais (pour les sous-titres). La couleur s'est invitée dans l'univers des sextuplets qui se ressemblent toujours autant. Impossible de savoir qui est qui ! Enfin, si, pour Osomatsu, l'aîné, c'est plus facile puisque c'est toujours lui qui guide la fratrie vers des aventures toutes plus délirantes les unes que les autres. Enfin, quand je dis cela, ce n'est pas tout à fait exact car les six frères ne sont pas du tout sur le devant de la scène, ils sont parfois même relégués à des rôles très secondaires. Ce sont plutôt tous les personnages qui gravitent autour d'eux (Iyami, Chibita, Totoko, Dekapan, Hatabo et Dayon, principalement) qui vont tour à tour s'emparer du rôle principal.


   D'ailleurs, aucun épisode n'a de lien avec un autre, vous ne verrez pas les personnages évoluer. Si le premier épisode se concentre sur l'arrivée d'Iyami (un Français, messsieurs, dames !) en ville et sa rencontre avec les frères infernaux, ce n'est pas pour autant que le reste suivra une logique. Un jour, Iyami est un médecin, l'autre jour Dekapan est le serviteur d'Hatabo puis, dans un autre épisode, ce dernier se transforme en gangster, on se retrouve tout à coup à l'époque féodale, au western, ou carrément sur une île paradisiaque ! Quand je vous dis qu'il y a une totale  liberté de création, ce n'est pas un euphémisme.


   Un élément aussi à souligner, c'est la violence digne de nos cartoons occidentaux, un peu à la Tom et Jerry. Par exemple, un épisode très drôle est celui où Chibita veut se venger les sextuplets parce que ces derniers ont écrasé les larves de moustiques qu'il élevait. Pour cela, il va peindre une bombe en pastèque et l'offrir à la petite famille Matsuno. Il veut donc bel et bien leur mort, il va jusqu'à vouloir emporter dans l'explosion la mère qui n'a pourtant rien fait ! Mais cet élément s'accorde parfaitement à cet univers où les gags s'enchaînent, alors que cela aurait pu être tragique dans d'autres circonstances.

   Et il est vrai que cet animé aborde parfois des thèmes durs (le suicide, la famine, la prison, la mort, l'abandon infantile, l'abus de pouvoir policier, le terrorisme…), mais c'était déjà le cas dans le manga. Je vous évoquais le personnage de Tougou, un brigand sans scrupule. Il n'apparaît que dans un seul et unique chapitre du manga, mais, encore aujourd'hui les fans se souviennent de lui et il fait l'objet d'une multitude de fanarts ou de fancomics (comme ceux de Sukalee ou de ModMad, qui sont deux très bons fancomics que je vous conseille, au passage).

  Tougou représente le traumatisme d'Osomatsu, l'évènement le plus terrifiant qu'il a vécu lors de son enfance. Et, encore aujourd'hui, son ombre plane sur l'œuvre alors que, je me répète, il n'a eu qu'une seule apparition.


   Et l'animé de 2015 est arrivé… Mais cela, ce sera pour une prochaine fois !

   Alors, pour le moment, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
  
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    Marine Lafontaine

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